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dires, aucun nom. Un nom, cela compromet tout de suite en effet. Cependant, cette réserve discrète ne pouvait pas s’éterniser, et, plus tard, l’imposteur fut bien obligé d’en sortir. Alors, il mit en avant Barras, Frotté, Laurent, etc. Pour démontrer l’ingérence de Barras, il s’appuyait sur quatre ou cinq on-dit sans valeur aucune. Pour démontrer celle de Laurent et de Frotté, il s’appuyait sur les trois fameuses lettres du premier au second. Dans le chapitre IV, j’ai prouvé que ces trois lettres sont apocryphes. J’ajoute que Naundorff, la première fois qu’il les produisit, avait écrit le nom, la signature de Laurent avec un z. Il fallut qu’on avertit ce maladroit faussaire de sa bévue. Il en devait commettre bien d’autres !