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des réunions dans la chapelle des frères, jette le trouble autour de lui, etc., etc.[1] ».

Bien plus, M. l’abbé Dupuy ne s’est point gêné pour écrire, et c’est la feuille jérômiste de Bergerac qui les a publiés, des articles furibonds contre l’Éclaireur de la Dordogne, si bien qu’un jour M. Émile Maury, rédacteur en chef de cet excellent journal, a dû imposer silence à ce prêtre trop agité, dans les termes que voici :


 « ... Halte-là ! monsieur l’abbé. Nous sommes pleins de respect pour le caractère sacré dont vous êtes revêtu : vous le savez, et vous vous croyez tout permis ; mais..., c’est précisément ce caractère sacerdotal, c’est précisément cette dignité de prêtre, pour nous la plus haute, qui nous rendrait plus sévère à votre égard, car vous en abusez sans vergogne...

{{g| « Quelle était, quelle devait être à Bergerac votre mission ? Vous y êtes venu, envoyé par votre évêque, pour exercer le ministère en qualité de vicaire, rien que ce ministère, qui, dans une paroisse importante, doit occuper tout le loisir et tout le zèle d’un prêtre dévoué. Et qu’avez-vous fait ? Cette tâche sainte ne vous a pas suffi : elle n’a été pour vous qu’un prétexte, un moyen peut-être, et, vous moquant

  1. Depuis que ces lignes ont été écrites, la situation de M. Dupuy a changé ; on le verra en lisant la fin de l’appendice qui termine ce volume.