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Il se promène avec son compatriote Claude Gelée sur les bords de l’Eurotas. C’est en Attique que j’avais souhaité une pareille compagnie pour notre voyageur. Mais nous savons à présent, que malgré ses appréhensions, il ne s’est point égaré entre l’Acropole et la mer divine.


... Iphigénie à Mycènes, Antigone sur les gradins du théâtre de Dionysos, Hélène au musée de Sparte, apparaissent pour lui inspirer des paroles graves ou touchantes, toujours harmonieuses.

La belle lumière épandue sur le golfe Saronique dicte à Maurice Barrès de justes préceptes : Que l’hellénisme des Parnassiens lui semble guindé ! Il faut au poète un vol audacieux. Cependant, sans la mesure, il n’y a point de perfection. C’est un problème que la Grèce a su résoudre...

Il gravit l’Acro-Corinthe, et devant la fontaine qui jaillit d’un coup de pied de Pégase, il s’écrie : « Auprès de Pirène, nul beau délire qui ne se discipline ! »

Après de telles paroles, de tels sentiments, je veux suivre Barrès dans le doux vallon de Daphné, où j’aimais, enfants, à respirer la sève des pins. Qu’il y laisse son cœur en dépôt, à cause des sépultures des ducs d’Athènes ! Je suis sans inquiétude.


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Certes, Flaubert est un maître. Qui le nie ? Pourtant, un jour que je me grisais d’un sermon de Bossuet, j’eus