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ciables, qualifie Lamothe d’Écuyer, et sa femme de Demoiselle. En revanche, elle ne fait mention d’aucun titre militaire.

Le 11 juillet, Lamothe est encore à Québec. Mais il dut en partir bientôt après, puisque, d’après M. Rameau, il a été employé par M. de la Caffinière pour servir de guide et de pilote à son escadre sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre. Il a pu se rendre à Port-Royal assez vite pour rencontrer M. de la Caffinière, qui ne dut y arriver que vers la fin de septembre.

1690. — Lamothe doit être en France, d’après M. Rameau. Denonville, dans un Mémoire présenté en janvier, dit : « M. Perrot (l’ancien gouverneur de l’Acadie) connaît bien toute cette côte, ainsi que le Sieur de Villebon, qui est présentement à La Rochelle avec un homme appelé Lamothe, lesquels tous ont été souvent à Boston et à Manatte. »

J’ai un peu hésité à reconnaître dans cette indication dédaigneuse le gentilhomme à qui M. de Denonville avait lui-même accordé la seigneurie du Mont-désert. Mais je me suis aperçu que je n’avais sous les yeux que des extraits, et non le texte du Mémoire. (Documents relating, etc., t. IX, p. 446.)

M. de Lagny, dans une lettre à Pontchartrain (Documents relating, etc., t. IX, p. 659), dit positivement que Lamothe revint en France en 1689.

1691. — Au mois de janvier, il poursuit à Québec Gervais Beaudouin, chirurgien, qui avait acheté, par indivis, sa part dans la maison de la rue St-Pierre, pour la somme de 2000 livres.