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qui a été en même temps le bisaïeul de Louis Olivier Gamache. Celui-ci a, sans doute, puisé dans le récit des exploits de son parent, ascendant ou collatéral, le goût de la vie d’aventures qui l’a rendu célèbre.

1688. — Le 23 juillet (Titres des seigneuries, p. 328), M. de Lamothe obtint la concession d’une seigneurie qui comprenait l’île du Mont-désert, aujourd’hui dans l’état du Maine. Comme l’acte de concession est daté de Montréal, faut-il conclure que Lamothe y était venu trouver M. de Denonville, après être descendu à l’Acadie avec sa femme, l’été précédent ?

N’a-t-il pas, au contraire, demeuré à Québec dans sa nouvelle famille, attendant une occasion favorable de se distinguer ?… Dans tous les cas, M. de Denonville, dans un considérant très laconique, dit que le concessionnaire demeurait à l’Acadie. Remarquons, en passant, que le gouverneur ne donne à cette concession aucun des motifs ordinaires de zèle pour la religion ou de services rendus au roi.

1689. — Lamothe toujours « résidant à Port-Royal, » est encore à Québec au mois de juillet. Il paraît devant la cour de la Prévôté pour obtenir le partage de la succession de son beau-père. Jacques, en son nom et comme tuteur de ses deux frères, y aurait consenti assez volontiers ; mais François réclama énergiquement, menaçant de faire annuler les procédés aussitôt sa majorité atteinte : il avait alors vingt-trois ans (Prévôté de Québec, 2 juillet 1689).

L’affaire fut portée au Conseil Supérieur, qui conseilla un arrangement à l’amiable. Cette haute cour, quoique très sévère à l’égard des titres et qualités que prenaient ses justi-