Page:Vernet - La nouvelle équipe, 1930.pdf/263

Cette page a été validée par deux contributeurs.
257
LA NOUVELLE ÉQUIPE

gramme : Révision du traité de Versailles, Société des Nations, Arbitrage. Au bout de quelques mois, vous pourriez reprendre votre tentative d’un groupement.

Pierre était rayonnant.

— Maman a raison, s’écria-t-il. Maman a toujours raison. Qu’en pensez-vous Didier ?

— Je pense comme vous, Pierre. Mais une Revue, cela demande des fonds.

— Ne pensez pas trop à cela, dit Jeanne, nous trouverons de l’argent, j’en réponds.

Tous les jeunes, maintenant, se montraient joyeux. Jeanne Bournef les réunit dans un regard plein d’affection.

— Chers amis, dit-elle, comme votre enthousiasme me fait du bien. Allez, vous réussirez, je vous en réponds. Et croyez-moi ne soumettez pas vos projets à trop de gens. Vous savez exactement lesquels sont avec vous. Commencez. Ceux qui voudront venir viendront ensuite.

— Vous êtes la sagesse même, Madame Bournef, déclara Didier.

Jean, à son tour, se déridait.

— Alors, fit-il, l’Équipe va renaître.

— Mais certainement, répondit Pierre. Ce sera le titre de la Revue, n’est-ce pas Didier ?

— Si vous voulez. Cela peut faire un titre, en effet.

— Je vous donnerai encore mon avis, reprit Jeanne. Mettez donc « La Nouvelle Équipe », ce sera mieux.

Henriette applaudit.

— Notre chère mère voit toujours juste, dit-elle. Si vous voulez, fondons notre revue ce soir.

— C’est fait déclara Jean. Et Alexandre Didier sera le rédacteur en chef.

— Et toi le secrétaire de rédaction, ajouta Pierre.

— Oh ! il n’y a pas besoin de tant de titres.