que quelques-uns d’entre eux ne viendront pas. Une Fédération qui ne pourrait pas fédérer tous les mouvements de la Paix serait ridicule, donnerait une idée de faiblesse et de division.
— C’est vrai !
— Alors, quel titre proposez-vous ?
— Est-ce nécessaire ?
— Mais voyons, il faut bien un titre. Nous ne pouvons pas continuer à dire : l’Équipe. C’était bon quand nous étions dix.
— Et pourquoi pas, intervint Tissier. Cela me plaît assez, après tout. Cela a un petit air crâne et résolu. Cela indique des gens qui veulent travailler.
— Vive l’Équipe.
— L’Équipe de quoi ?
— L’Équipe de la Paix, parbleu !
— Bien sûr.
Didier réclama le silence.
— Voyons, soyons sérieux. Quel titre proposez vous ?
— Mais celui-là ; l’Équipe de la Paix.
Michel Grandjean se leva.
— Puisqu’il s’agit de bien définir qui nous sommes, déclara-t-il et pour conserver notre nom d’Équipe, je propose ce titre : l’Équipe du Pacifisme Intégral. De la sorte, notre titre sera notre programme.
— Très bien trouvé, dit Jacques Bourdeau, et notre ami Didier restera notre chef d’équipe, n’est-ce pas ?
— Bien sûr.
Le silence étant rétabli, Alexandre reprit la parole.
— Mes camarades dit-il, ne perdons pas notre temps. Admettons ce titre, quitte à le modifier s’il y a lieu. Et maintenant, notre programme ?
Il faut savoir ce que nous voulons. Je vous ferai des propositions, et nous les discuterons ensemble. Michel tout à l’heure, nous a dit : Nous voulons toute la paix,