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NOTES SUR LA CORÉE

dans le reste de la Corée. Le sol de cette plaine est très fertile : on y cultive le riz, et ses produits sont si abondants que le Naï-Po est appelé le grenier de la capitale.

Les principaux sommets sont : le Pai-Tou-San (2.600 mètres), Chil-Po-San (1.700 mètres), Tchang-Pai-San (1.900 mètres), O-Pouk-San (1.800 mètres), dans le Ham-Kiang-Tô ; Keum-Kiang-San (1.800 mètres), appelé aussi Montagne de Diamant, dans le Kang-Ouen-Tô ; le mont Han-Ka-San (2.200 mètres) ou mont Auk-land, dans l’île de Quelpaert ; le Kou-Ouen-San, dans le Ouang-Haï-Tô ; le Pouk-San (850 mètres), forteresse au nord de Séoul ; le Nam-San (550 mètres), forteresse au sud de Séoul.

Fleuves[1].

Les principaux fleuves de la Corée sont presque tous dans la partie occidentale ; on en compte deux dans la partie méridionale et un seul important sur la côte orientale.

Ces fleuves sont :

1o Sur la côte occidentale, le Am-No-Kang (Ya-Lou-Kiang), qui prend sa source au Paï-Tou-San, forme la frontière nord-ouest de la Mandchourie et se jette dans la mer Jaune près de Eui-Tsiou ; le Tseng-Tien-Kang, ou rivière le Chiou ; le Taï-Tong-Kang qui arrose Pieng-Yang et se jette dans la mer près de Chim-Nam-Po.

On remarque encore comme fleuves sur la côte occidentale ; l’Im-Ching-Kang, qui se réunit au fleuve Han-Kang ; le Han-Kang, ou rivière de Séoul, qui passe à environ 4 kilomètres de la capitale et se jette dans la mer Jaune en face de l’île de Kang-Hoa ; le Keum-Kang, le Sao-Kang, qui se jettent près de Mok-Po.

  1. En coréen Kang, — en chinois Kiang.