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LE DÉSERT DE GLACE

légèrement incliné ; il s’arrondissait en baie très-ouverte et formait une rade foraine délimitée par les deux promontoires. Au centre, un saillant du roc faisait un petit port naturel abrité sur trois points du compas : il pénétrait dans les terres par le large lit d’un ruisseau, chemin ordinaire des neiges fondues après l’hiver, et torrentueux en ce moment.

Hatteras, après s’être rendu compte de la configuration de la côte, résolut de faire ce jour même les préparatifs du départ, de lancer la chaloupe à la mer, de démonter le traîneau et de l’embarquer pour les excursions à venir.

Cela pouvait demander la fin de la journée. La tente fut donc dressée, et après un repas réconfortant, les travaux commencèrent ; pendant ce temps, le