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la carbonisation, qui de ma naïade faisait peu à peu une négresse accomplie. De temps en temps, j’écoutais si quelque pas retentissait dans l’escalier. Mais non. Où pouvait être mon oncle en ce moment ? Je me le figurais courant sous les beaux arbres de la route d’Altona, gesticulant, tirant au mur avec sa canne, d’un bras violent battant les herbes, décapitant les chardons et troublant dans leur repos les cigognes solitaires.

La vieille servante retourna dans sa cuisine en gémissant.

Rentrerait-il triomphant ou découragé ? Qui aurait raison l’un de l’autre, du secret ou de lui ? Je m’interrogeais ainsi, et, machinalement, je pris entre mes doigts la feuille de papier sur laquelle s’allongeait l’incompréhensible série des lettres tracées par moi. Je me répétais :