Cette page a été validée par deux contributeurs.
L’eau montait. Les malheureux s’élançaient dans les haubans, s’accrochaient aux mâts, se tordaient sous les eaux. C’était une fourmilière humaine surprise par l’envahissement d’une mer !
Paralysé, raidi par l’angoisse, les cheveux hérissés, l’œil démesurément ouvert, la respiration incomplète, sans souffle, sans voix, je regardais, moi aussi ! Une irrésistible attraction me collait à la vitre !
L’énorme vaisseau s’enfonçait lentement. Le Nautilus le suivant, épiait tous ses mouvements. Tout à coup, une explosion se produisit. L’air comprimé fit voler les ponts du bâtiment comme si le feu eût pris aux soutes. La poussée des eaux fut telle que le Nautilus dévia.
Alors le malheureux navire s’enfonça plus rapidement. Ses hunes, char-