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Nos bagages furent immédiatement transbordés sur le pont de la frégate. Je me précipitai à bord. Je demandai le commandant Farragut. Un des matelots me conduisit sur la dunette, où je me trouvai en présence d’un officier de bonne mine qui me tendit la main.
« Monsieur Pierre Aronnax ? me dit-il.
— Lui-même, répondis-je. Le commandant Farragut ?
— En personne. Soyez le bienvenu, monsieur le professeur. Votre cabine vous attend. »
Je saluai, et laissant le commandant aux soins de son appareillage, je me fis conduire à la cabine qui m’était destinée.
L’Abraham-Lincoln avait été parfaitement choisi et aménagé pour sa