Corsican ne put me l’apprendre, car Fabian n’avait pas prononcé un seul mot pendant toute cette nuit.
Corsican ressentait pour Fabian une sorte de passion fraternelle. Cette nature intrépide l’avait dès l’enfance irrésistiblement séduit. Il était désespéré.
« Je suis intervenu trop tard, me dit-il. Avant que la main de Fabian ne se fût levée sur lui, j’aurais dû souffleter ce misérable.
— Violence inutile, répondis-je. Harry Drake ne vous aurait pas suivi sur le terrain où vous vouliez l’entraîner. C’est à Fabian qu’il en avait, et une catastrophe était devenue inévitable.
— Vous avez raison, me dit le capitaine. Ce coquin en est arrivé à ses fins. Il connaissait Fabian, tout son passé, tout son amour. Peut-être Ellen, privée de raison, a-t-elle livré ses secrètes pensées ? Ou plutôt Drake