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UN MGANNGA


Le mgannga fit d’abord le tour de la grande place. (Page 339.)

Ce qui ne fut qu’un désagrément pour Mrs Weldon, puisqu’elle dut renoncer à ses promenades à l’intérieur de la factorerie, devint un malheur public pour les indigènes. Les bas terrains, couverts de moissons déjà mûres, furent entièrement submergés. Les habitants de la province, auxquels la récolte manquait soudain, se virent bientôt aux abois. Tous les travaux de la saison étaient compromis, et la reine Moina, pas plus que ses ministres, ne savait comment faire face à la catastrophe.

On eut alors recours aux magiciens, mais non à ceux dont le métier est de guérir les malades par leurs incantations et sorcelleries, ou qui disent la bonne aventure aux indigènes. Il s’agissait là d’un malheur public, et les meilleurs