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UN PUNCH OFFERT AU ROI DE KAZONNDÉ


Le roi avait pris feu comme une bombonne de pétrole. (Page 292.)

jambes, comme si le sol eût eu des mouvements de roulis et de tangage. Il se promena ainsi, ou plutôt il roula au milieu des lots d’esclaves, et si les traitants avaient à craindre qu’il n’eût fantaisie de s’adjuger quelques-uns des prisonniers, ceux-ci ne redoutaient pas moins de tomber au pouvoir d’une pareille brute.

Negoro n’avait pas un instant quitté Alvez, et, en sa compagnie, il présentait ses hommages au roi. Tous deux causaient en langage indigène, si toutefois ce mot « causer » peut se dire d’une conversation à laquelle Moini Loungga ne prenait part que par des monosyllabes, qui trouvaient à peine passage entre ses lèvres avinées. Et encore ne demandait-il à son ami Alvez que de renouveler sa provision d’eau-de-vie, que d’importantes libations venaient d’épuiser.