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UN CAPITAINE DE QUINZE ANS


Dick Sand, étroitement enchaîné, fut déposé au fond d’un baracon. (Page 277.)

nier, et d’hydromel, mélange limpide de miel et d’eau, fermenté avec du malt.

Mais ce qui eût rendu le marché de Kazonndé plus curieux encore, c’était le commerce des étoffes et de l’ivoire.

En étoffes, on comptait par milliers de « choukkas » ou de brasses le « méricani », calicot écru, venu de Salem dans le Massachussets, le « kaniki », cotonnade bleue large de trente-quatre pouces, le « sohari », étoffe à carreaux bleus et blancs avec bordure rouge, mélangée de petites raies bleues, moins cher que les « dioulis » de soie de Surate, à fonds verts, rouges ou jaunes, qui valent depuis sept dollars le coupon de trois yards jusqu’à quatre-vingts dollars, lorsqu’ils sont tissés d’or.