Page:Verne - Un capitaine de quinze ans, Hetzel, 1878.djvu/275

Cette page a été validée par deux contributeurs.
265
QUELQUES NOTES DE DICK SAND


On les y avait laissé mourir de faim. (Page 266.)

sorte de litière d’herbe sèche suspendue à un long bambou que deux hommes portent sur l’épaule. Un rideau d’étoffe la recouvre. Mistress Weldon et son petit Jack sont dans cette kitanda. Qu’en veulent faire Harris et Negoro ? Ces misérables les dirigent sur Kazonndé évidemment, oui !… oui !… Je les retrouverai ! Ah ! au milieu de toutes ces misères, c’est une bonne nouvelle, c’est une joie que Dingo m’a apportée là !

Du 11 au 15 mai. — La caravane continue sa marche. Les prisonniers se traînent de plus en plus péniblement. La plupart laissent sous leurs pas des marques de sang. Je calcule qu’il faut encore dix jours pour atteindre Kazonndé. Combien auront cessé de souffrir d’ici là ! Mais moi, il faut que j’y arrive, j’y arriverai !