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UN CAMPEMENT SUR LES BORDS DE LA COANZA


Le signal du départ fut donné. (Page 254.)

l’esclavage, sont vendus par les vainqueurs aux traitants pour quelques yards de calicot, de la poudre, des armes à feu, des perles roses ou rouges, et souvent même, dit Livingstone, aux époques de famine, pour quelques grains de maïs.

Les soldats qui escortaient la caravane du vieil Alvez pouvaient donner une juste idée de ce que sont les armées africaines. C’était un ramassis de bandits nègres, à peine vêtus, qui brandissaient de longs fusils à pierre, garnis à leur canon d’un grand nombre d’anneaux de cuivre. Avec une telle escorte, à laquelle se joignent des maraudeurs qui ne valent pas mieux, les agents ont d’ailleurs souvent fort à faire. On discute leurs ordres, on leur impose les lieux et les