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LEÇON SUR LES FOURMIS DANS UNE FOURMILIÈRE


« Je sais tout, mon pauvre Dick. » (Page 235.)

Il était évident que la vérité ne s’était pas fait jour dans le cerveau du cousin Bénédict. Le pauvre homme et tous ses compagnons, Dick Sand et Tom exceptés, se croyaient et devaient se croire là où ils n’étaient pas ! Il fallait d’autres éventualités, des faits plus graves encore que certaines curiosités scientifiques, pour les détromper !

Il était alors neuf heures du soir. Cousin Bénédict avait longtemps parlé. S’aperçut-il que ses auditeurs, accotés dans leurs alvéoles, s’étaient endormis peu à peu pendant son cours d’entomologie ? Non, sans doute. Il professait pour lui. Dick Sand ne l’interrogeait plus et restait immobile, bien qu’il ne dormît pas. Quant à Hercule, il avait résisté plus longtemps que les autres ;