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CE QU’IL CONVIENT DE FAIRE


En revoyant leur bâtiment… (Page 133.)

rapport, il n’y avait rien à craindre. Ces diverses épaves, déjà mises en lieu sûr, ne pouvaient plus être reprises par la mer montante.

L’eau douce ne faisait pas défaut non plus. Tout d’abord, Dick Sand avait eu soin d’envoyer Hercule en chercher quelques pintes à la petite rivière. Mais ce fut un tonneau que le vigoureux nègre rapporta sur son épaule, après l’avoir rempli d’une eau fraîche et pure, que le reflux de la marée laissait parfaitement potable.

Quant au feu, s’il était nécessaire d’en allumer, le bois mort ne manquait pas aux environs, et les racines des vieux mangliers devaient fournir tout le combustible dont on aurait besoin. Le vieux Tom, fumeur acharné, était pourvu d’une