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UN CAPITAINE DE QUINZE ANS


Connaissait-il donc cette contrée ? (Page 127.)

prendre quelque nourriture. Puis, on tiendrait conseil, et l’on déciderait de ce qu’il conviendrait de faire.

De la nourriture, il n’y avait pas à se préoccuper. Sans parler des ressources que devait offrir le pays, la cambuse du navire s’était vidée au profit des survivants du naufrage. Le ressac avait jeté çà et là, au milieu des écueils que découvrait alors le jusant, une grande quantité d’objets. Tom et ses compagnons avaient déjà recueilli quelques barils de biscuit, des boîtes de conserves alimentaires, des caisses de viande séchée. L’eau ne les ayant point encore avariés, l’alimentation de la petite troupe était assurée pour plus de temps qu’il ne lui en faudrait, sans doute, à atteindre une bourgade ou un village. Sous ce