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seconde patrie.

XXI

À terre. – Une conversation de Fritz et du bosseman. – Nuit tranquille. – Aspect de la côte. – Impression décourageante. – Excursion. – Les cavernes. – Le ruisseau. – Le promontoire. – Installation.

Ils avaient enfin pris terre, ces abandonnés. Durant une pénible et périlleuse navigation de deux semaines, pas un d’eux n’avait succombé à la fatigue, aux privations, et il fallait en remercier le Ciel. Seul, le capitaine Gould souffrait cruellement, accablé par la fièvre. Toutefois, malgré son état d’épuisement, sa vie ne paraissait pas en danger, et peut-être quelques jours de repos suffiraient-ils à le remettre.

À présent que Fritz et ses compagnons avaient heureusement atterri, qu’ils ne se trouvaient plus à la merci des tempêtes, qu’ils n’allaient plus à l’aventure, se posait cette question : sur quelle terre avaient-ils débarqué ?…

Quelle qu’elle fût, hélas ! ce n’était pas la Nou-