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XIV

L’arrivée à la cime du cône. – Regards portés en toutes directions. – Ce que l’on voit au nord, à l’est et à l’ouest. – La région du sud. – Un navire à l’horizon. – Le pavillon britannique.

Cette hauteur de six cents pieds dépasse d’un tiers environ celle de la grande pyramide d’Égypte. Cette pyramide, il est vrai, est garnie sur ses flancs de marches gigantesques qui facilitent l’ascension, et sans lesquelles il serait pour ainsi dire impossible d’atteindre l’extrême pointe du monument pharaonique de Gizeh. Or l’angle que formaient les lignes obliques du cône avec la perpendiculaire était encore plus ouvert que celui de la grande pyramide.

En réalité, ce n’était qu’un monstrueux entassement de roches à peine en équilibre, ou, si l’on veut, un énorme tas de pierres accumulées sans ordre. Il présentait cependant des rebords, des arêtes, des ressauts, des bourrelets, sur les-