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seconde patrie.

Il était une heure, lorsque les familles, après avoir traversé le bois de mangliers, vinrent s’arrêter au pied de Falkenhorst.

Tout d’abord, M. Zermatt constata que l’enclos qui renfermait les animaux de basse-cour se trouvait en bon état. Ni les singes ni les sangliers ne s’étaient livrés à leurs mauvais instincts habituels de déprédation. Au vrai, Jack n’aurait pas eu l’occasion d’exercer des représailles contre ces maraudeurs.

Les promeneurs commencèrent par se reposer sur la terrasse semi-circulaire en terre glaise dressée au-dessus des racines de l’énorme manglier, et dont un mélange de résine et de goudron assurait l’imperméabilité. Chacun prit là quelques rafraîchissements que fournirent les barils d’hydromel, encavés sous la terrasse. Puis, l’escalier tournant, ménagé à l’intérieur de l’arbre, permit d’atteindre la plate-forme à quarante pieds au-dessus du sol.

Quel bonheur éprouvait toujours la famille Zermatt en se retrouvant au milieu des larges frondaisons de l’arbre… N’était-ce pas son premier nid, celui qui lui rappelait tant de souvenirs ?… Avec ses deux balcons à treillis, son double plancher, ses chambres recouvertes d’une toiture d’écorces bien jointes, son léger mobilier, le nid était devenu une charmante et fraîche habitation. À présent, ce ne serait plus qu’un lieu de halte. Des installations plus spacieuses devaient être établies à Prospect-Hill. Toutefois,