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sans dessus dessous.

si nettement affirmée, les plus obstinés se déclaraient hésitants. Ils se sentaient en présence d’un homme qui n’avait rien perdu de ses qualités d’autrefois, calme, froid, d’un esprit éminemment sérieux et concentré, exact comme un chronomètre, aventureux, mais apportant des idées pratiques jusque dans ses entreprises les plus téméraires…

Si le major Donellan avait une furieuse envie d’étrangler son adversaire, on peut en croire ceux qui ont approché cet estimable mais tempétueux gentleman. Bah ! il était solide, le président Barbicane, moralement et physiquement, « ayant un grand tirant d’eau » pour employer une métaphore de Napoléon, et, par suite, capable de tenir contre vent et marée. Ses ennemis, ses rivaux, ses envieux, ne le savaient, que trop !

Toutefois, comme on ne peut empêcher les mauvais plaisants de se répandre en mauvaises plaisanteries, ce fut sous cette forme que l’irritation se déchaîna contre la nouvelle Société. On prêta au président du Gun-Club les projets les plus saugrenus. La caricature s’en mêla, surtout en Europe, et plus particulièrement dans le Royaume-Uni, qui ne pouvait