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sans dessus dessous.

Voici, maintenant, quelles furent les unités de longueur, de force, de temps et d’angle, que prit J.-T. Maston pour mesure dans ses calculs : le mètre, le kilogramme, la seconde, et l’angle au centre qui intercepte dans un cercle quelconque un arc égal au rayon.

Ce fut le 5 octobre, vers cinq heures de l’après-midi — il importe de préciser quand il s’agit d’une œuvre aussi mémorable — que J.-T. Maston, après mûres réflexions, se mit au travail écrit. Et, tout d’abord, il attaqua son problème par la base, c’est-à-dire par le nombre qui représente la circonférence de la Terre à l’un de ses grands cercles, soit à l’Équateur.

Le tableau noir était là, dans un angle du cabinet, sur le chevalet de chêne ciré, bien éclairé par l’une des fenêtres qui s’ouvrait du côté du jardin. De petits bâtons de craie étaient rangés sur la planchette ajustée au bas du tableau. L’éponge pour effacer se trouvait à portée de la main gauche du calculateur. Quant à sa main droite ou plutôt son crochet postiche, il était réservé pour le tracé des figures, des formules et des chiffres.

Au début, J.-T. Maston, décrivant un trait remarquablement