que quatre bœufs à la charrue ! » et il se défiait.
Et pourtant, s’il occupait solitairement Balistic-Cottage, c’était parce qu’il le voulait bien. On le sait, il n’aurait eu qu’un geste à faire pour changer sa solitude à un en solitude à deux, et la médiocrité de sa fortune pour les richesses d’un millionnaire. Il n’en pouvait douter : Mrs Evangelina Scorbitt eût été heureuse de… Mais, jusqu’ici du moins, J.-T. Maston n’eût pas été heureux de… Et il semblait certain que ces deux êtres, si bien faits l’un pour l’autre — c’était du moins l’opinion de la tendre veuve — n’arriveraient jamais à opérer cette transformation.
Le cottage était très simple. Un rez-de-chaussée à véranda et un étage au-dessus. Petit salon et petite salle à manger, en bas, avec la cuisine et l’office, contenus dans un bâtiment annexé en retour du jardinet. En haut, chambre à coucher sur la rue, cabinet de travail sur le jardin, où rien n’arrivait des tumultes de l’extérieur. Buen retiro du savant et du sage, entre les murs duquel s’étaient résolus tant de calculs, et qu’auraient envié Newton, Laplace ou Cauchy.