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affaire aux huit hommes particulièrement vigoureux qui composaient le personnel de l’aéronef, peut-être eussent-ils tenté la lutte. Un coup d’audace aurait pu les rendre maîtres à bord et leur permettre de redescendre sur quelque point des États-Unis. Mais à deux ― Frycollin ne devant être considéré que comme une quantité négligeable, ― il n’y fallait pas songer. Donc, puisque la force ne pouvait être employée, il conviendrait de recourir à la ruse, dès que l’Albatros prendrait terre. C’est ce que Phil Evans essaya de faire comprendre