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XXXI.
L’orpheline au couvent
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J’étais seule sur terre, encor bien jeune, hélas !
Faible fleur sans racine,
Sans appui, sans parents que je ne connus pas.
Je restais orpheline !
La mort avait frappé, comme frappe un faucheur
Aveugle et sans clémence,
Ceux que Dieu me donnait pour me former le cœur,
Pour guider mon enfance !
Seule, j’allais périr, sans soutien, sans secours,
Naissante tourterelle
Sans force, en mon berceau, j’allais dormir toujours,
Car je n’avais pas d’aile !
Mais non ! sur moi veillait la triste charité ;
Sa tendresse éphémère