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XX.
Le cabinet du 29 octobre

Un citoyen disait tout triste :
La France marche aux attentats !
Qui s'en ferait l’apologiste,
Peindrait un bagne de forçats !
Mais que le cabinet on peigne
Ainsi par imitation
Qu'importe ! le cabinet règne !
En avant la corruption !

Pourtant notre
France oublieuse
De sa puissance d’autrefois,
Ne se montre plus envieuse
Au dehors d'imposer ses lois !
— Mais que l'ennemi la contraigne
A céder sa possession,
Qu'importe ! le cabinet règne !
En avant la corruption !