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chien de berger et chiens de chasse.

au moral, et, à tout prendre, il se sentait non moins malheureux qu’autrefois dans le cabin de la Hard ou sous le fouet de Thornpipe ! La pensée de quitter Trelingar Castle lui venait souvent. S’en aller… où ?… Rejoindre la famille Mac Carthy ?… Il n’en avait eu aucune nouvelle, et que pourrait-elle pour lui, n’ayant plus ni feu ni lieu ? Cependant il était résolu à ne point rester au service de l’héritier des Piborne.

D’ailleurs, il y avait une certaine éventualité qui ne laissait pas de le préoccuper très sérieusement.

Le moment approchait avec la fin de septembre, où le marquis, la marquise et leur fils avaient l’habitude de quitter le domaine de Trelingar. Le groom, obligé de les suivre en Angleterre et en Écosse, perdrait ainsi tout espoir de retrouver la famille Mac Carthy.

D’autre part, il y avait Birk. Que deviendrait Birk ? Jamais il ne consentirait à abandonner Birk !

« Je le garderai, lui dit un jour l’obligeante Kat, et j’en aurai bien soin.

— Oui, car vous avez bon cœur, lui répondit P’tit-Bonhomme, et je pourrais vous le confier… en vous payant ce qu’il faudrait pour sa nourriture…

— Oh ! s’écria Kat, je ne l’entends pas ainsi… J’ai de l’amitié pour ce pauvre chien…

— N’importe… il ne doit pas rester à votre charge. Mais, si je pars, je ne le verrai plus de tout l’hiver… et jamais peut-être…

— Pourquoi… mon enfant ?… À ton retour…

— Mon retour, Kat ?… Suis-je assuré de revenir au château, quand je l’aurai quitté ?… Là-bas… où ils vont, qui sait s’ils ne me renverront pas… ou si je ne m’en irai pas… de moi-même…

— T’en aller ?…

— Oui… au hasard… devant moi… comme j’ai toujours fait !

— Pauvre boy… pauvre boy !… répétait la bonne femme.

— Et je me demande, Kat, si le mieux ne serait pas de rompre tout de suite… d’abandonner le château avec Birk… de chercher du tra-