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C’était un mouvement, une excitation… (Page 54.)

veille à travers les rues de la ville. Une fois son déjeuner fini, son sac bouclé, son podaroshna visé à la maison de police, il n’aurait plus qu’à partir. Mais, n’étant point homme à se lever après le soleil, il quitta son lit, il s’habilla, il plaça soigneusement la lettre aux armes impériales au fond d’une poche pratiquée dans la doublure de sa tunique, sur laquelle il serra sa ceinture ; puis, il ferma son sac et l’assujettit sur son dos. Cela fait, ne voulant pas revenir à la Ville de Constantinople, et comptant déjeuner sur les bords du Volga, près de l’embarcadère, il régla sa dépense et quitta l’auberge.

Par surcroît de précaution, Michel Strogoff se rendit d’abord aux bureaux des steam-boats, et, là, il s’assura que le Caucase partait bien à l’heure dite. La