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Martinez, les mains étendues, fut précipité dans l’abîme. (Page 367)

santa Maria ! Au moins nous n’aurons pas à craindre les balles invisibles des longues carabines ! Je ne sais rien de plus vexant que d’ignorer quel est le coquin qui vous tue !

— Quels sont les Indiens qui habitent dans ces montagnes ? demanda Martinez.

— Eh ! lieutenant, qui peut compter les différentes races qui se multiplient dans cet Eldorado du Mexique ! Voyez plutôt tous ces croisements que j’ai soigneusement étudiés, avec l’intention de contracter un jour quelque mariage avantageux ! On y trouve le mestisa, né d’un Espagnol et d’une Indienne ; le castisa, né d’une femme métis et d’un Espagnol ; le mulâtre, né d’une Espa-