Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/361

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Ce repas terminé, ils s’étendirent sur le sol. (Page 355)

le paysage. D’élégants poivriers balançaient leurs branches flexibles aux souffles brûlants de l’océan Pacifique. Des champs de cannes à sucre hérissaient la campagne. De magnifiques récoltes de coton agitaient sans bruit leurs panaches de soie grise. Çà et là poussaient le convolvulus ou jalap médicinal, et le piment coloré, avec les indigotiers, les cacaotiers, les bois de campêche et de gaïac. Tous les produits variés de la flore tropicale, dahlias, mentzelias, hélicantus, irisaient de leurs couleurs ce merveilleux terrain, qui est le plus fertile de l’Intendance mexicaine.

Oui ! toute cette belle nature semblait s’animer sous les rayons brûlants que leur versait à flots le soleil ; mais aussi, sous cette insupportable chaleur, les