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« Hâtons-nous ! » répondit Martinez. (Page 351)

En effet, les premières ondulations des montagnes se faisaient sentir sur la longue plaine.

« Nos chevaux ne sont pas ferrés, reprit le gabier en s’arrêtant, et leur corne s’use vite sur ces rocs de granit ! Après tout, ne disons pas de mal du sol !… Il y a de l’or là-dessous, et, parce que nous marchons dessus, lieutenant, ça ne veut pas dire que nous le méprisons ! »

Les deux voyageurs étaient parvenus à une petite éminence, largement ombragée de palmiers à éventail, de nopals et de sauges mexicaines. À leurs pieds s’étalait une vaste plaine cultivée, et toute la luxuriante végétation des terres chaudes s’offrait à leurs yeux. Sur la gauche, une forêt d’acajous coupait