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Il attendait donc, dans les ténèbres… (Page 328.)

Une profonde obscurité régnait dans cette salle.

Ivan Ogareff, debout près d’une fenêtre, attendait que l’heure d’agir fût arrivée. Évidemment, le signal ne pouvait venir que de lui. Une fois ce signal donné, lorsque la plupart des défenseurs d’Irkoutsk auraient été appelés aux points attaqués ouvertement, son projet était de quitter le palais et d’aller accomplir son œuvre.

Il attendait donc, dans les ténèbres, comme un fauve prêt à s’élancer sur une proie.

Cependant, quelques minutes avant deux heures, le grand-duc demanda que Michel Strogoff — c’était le seul nom qu’il pût donner à Ivan Ogareff — lui fût