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Partout il fut accueilli avec de cordiales félicitations. (Page 319.)

voyage. Puis, adroitement, sans trop y insister d’abord, il parla de la gravité de la situation, exagérant, et les succès des Tartares, ainsi qu’il l’avait fait en s’adressant au grand-duc, et les forces dont ces barbares disposaient. À l’entendre, les secours attendus seraient insuffisants, si même ils arrivaient, et il était à craindre qu’une bataille livrée sous les murs d’Irkoutsk ne fût aussi funeste que les batailles de Kolyvan, de Tomsk et de Krasnoiarsk.

Ces fâcheuses insinuations, Ivan Ogareff ne les prodiguait pas. Il mettait une certaine circonspection à les faire pénétrer peu à peu dans l’esprit des défenseurs d’Irkoutsk. Il semblait ne répondre que lorsqu’il était trop pressé de questions, et comme à regret. En tout cas, il ajoutait toujours qu’il fallait se défendre