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Un lièvre vint à traverser le chemin. (Page 262.)

talus de la route. Il aurait voulu lui donner une sépulture décente, l’enterrer profondément, afin que les carnassiers de la steppe ne pussent s’acharner sur ses misérables restes, mais Michel Strogoff ne lui en laissa pas le temps.

« Partons, ami, partons ! s’écria-t-il. Nous ne pouvons nous retarder, même d’une heure ! »

Et la kibitka reprit sa marche.

D’ailleurs, si Nicolas eût voulu rendre les derniers devoirs à tous les morts qu’il allait maintenant rencontrer sur la grande route sibérienne, il n’aurait pu y suffire ! Aux approches de Nijni-Oudinsk, ce fut par vingtaines que l’on trouva de ces corps, étendus sur le sol.