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« Elle est gentille, » dit Nicolas. (Page 244.)

Cette circonstance s’était produite, en effet. Un nouveau corps russe, rassemblé en toute hâte dans le gouvernement d’Yeniseisk, avait marché sur Tomsk afin d’essayer de reprendre la ville. Mais, trop faible contre les troupes de l’émir, maintenant concentrées, il avait dû opérer sa retraite. Féofar-Khan, en comprenant ses propres soldats et ceux des khanats de Khokhand et de Koundouze, comptait alors sous ses ordres deux cent cinquante mille hommes, auxquels le gouvernement russe ne pouvait pas encore opposer de forces suffisantes. L’invasion ne semblait donc pas devoir être enrayée de sitôt, et toute la masse tartare allait pouvoir marcher sur Irkoutsk.

La bataille de Tomsk était du 22 août, — ce que Michel Strogoff ignorait, —