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Ivan Ogareff entra et se trouva devant l’émir. (Page 194.)

ses moindres gestes, ses moindres paroles, l’observant jour et nuit, cherchant à entendre ce mot de « fils » s’échapper de sa bouche, mais déjouée jusqu’alors par l’inaltérable impassibilité de Marfa Strogoff.

Cependant, au premier éclat des fanfares, le grand maître de l’artillerie tartare et le chef des écuries de l’émir, suivis d’une brillante escorte de cavaliers usbecks, s’étaient portés au front du camp afin de recevoir Ivan Ogareff.

Lorsqu’ils furent arrivés en sa présence, ils lui rendirent les plus grands honneurs et l’invitèrent à les accompagner à la tente de Féofar-Khan.

Ivan Ogareff, imperturbable comme toujours, répondit froidement aux déférences des hauts fonctionnaires envoyés à sa rencontre. Il était très-simplement