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« Vous êtes donc un peu médecin ? » (Page 187.)

ridien franchi, Michel Strogoff devait compter qu’il serait en dehors des zones ennemies, qu’il pourrait traverser l’Yeniseï sans danger, et gagner Krasnoiarsk, avant que Féofar-Khan eût envahi la province.

« Une fois à Tomsk, se répétait-il pour réprimer quelques mouvements d’impatience dont il n’était pas toujours maître, en quelques minutes, je serai au delà des avant-postes, et douze heures gagnées sur Féofar, douze heures sur Ogareff, cela me suffira pour les devancer à Irkoutsk !

Ce que Michel Strogoff, en effet, redoutait par-dessus tout, c’était et ce devait être la présence d’Ivan Ogareff au camp tartare. Outre le danger d’être reconnu, il sentait, par une sorte d’instinct, que c’était ce traître sur lequel il lui importait