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La tente de Féofar dominait les tentes voisines. (Page 183.)

Quant aux prisonniers, ils allaient être parqués dans quelque enclos, où, maltraités, à peine nourris, exposés à toutes les intempéries du climat, ils attendraient le bon plaisir de Féofar.

De tous, le plus docile, sinon le plus patient, était certainement Michel Strogoff. Il se laissait conduire, car on le conduisait là où il voulait aller, et dans des conditions de sécurité que, libre, il n’eût pu trouver sur cette route de Kolyvan à Tomsk. S’échapper avant d’être arrivé dans cette ville, c’était s’exposer à retomber entre les mains des éclaireurs qui battaient la steppe. La ligne la plus orientale, occupée alors par les colonnes tartares, ne se trouvait pas située au delà du quatre-vingt-deuxième méridien qui traverse Tomsk. Donc, ce mé-