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« Peux-tu me répondre ? » lui dit-il d’une voix grave. (Page 158.)

30 juillet, à quatre heures du soir, Michel Strogoff, insensible à toute fatigue, arrivait à Elamsk.

Là, il fallut donner une nuit de repos à son cheval. Le courageux animal n’eût pu continuer plus longtemps ce voyage.

À Elamsk, pas plus qu’ailleurs, il n’existait aucun moyen de transport. Pour les mêmes raisons qu’aux bourgades précédentes, voitures ou chevaux, tout manquait.

Elamsk, petite ville que les Tartares n’avaient pas encore visitée, était presque entièrement dépeuplée, car elle pouvait être facilement envahie par le sud, et difficilement secourue par le nord. Aussi, relais de poste, bureaux de