Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Si l’iemschik ne se fût prudemment reculé… (Page 112.)

l’œil souriant, il s’avança vers ses voyageurs, et, leur tendant la main, il réclama son pourboire.

La vérité oblige à dire que la fureur d’Harry Blount éclata avec une violence toute britannique, et si l’iemschik ne se fût prudemment reculé, un coup de poing, porté suivant toutes les règles de la boxe, lui eût payé son « na vodkou » en pleine figure.

Alcide Jolivet, lui, voyant cette colère, riait à se tordre, et comme il n’avait jamais ri peut-être.

« Mais il a raison, ce pauvre diable ! s’écriait-il. Il est dans son droit, mon cher confrère ! Ce n’est pas sa faute si nous n’avons pas trouvé le moyen de le suivre ! »