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le dernier enjeu.


IV

LE DERNIER ENJEU.


Les salons du Cercle des Étrangers, — vulgairement le Casino, — étaient ouverts depuis onze heures. Bien que le nombre des joueurs fût encore restreint, quelques tables de roulette commençaient à fonctionner.

L’aplomb de ces tables avait été préalablement rectifié, car il importe que leur horizontalité soit parfaite. En effet, une défectuosité quelconque, qui altérerait le mouvement de la bille lancée dans le cylindre tournant, serait vite remarquée et utilisée au détriment de la banque.

Sur chacune des six tables de roulette, soixante mille francs en or, en argent et en billets, avaient été déposés ; sur chacune des deux tables de trente