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mathias sandorf.

pas que d’autres millions m’attendent et que vous en aurez votre part !

— Oui !… oui !… Il me faut ma revanche ! reprit Silas Toronthal, en qui reparut l’instinct du joueur, un moment détourné. Oui ! la banque a été trop heureuse hier, et ce soir…

— Ce soir, nous serons riches, très riches, s’écria Sarcany, et je vous promets, Silas, que, cette fois, nous ne reperdrons pas ce que nous aurons regagné ! Quoi qu’il arrive, d’ailleurs, demain nous quitterons Monte Carlo !… Nous partirons…

— Pour ?

— Pour Tétuan, où nous avons une dernière partie à jouer, et la belle, celle-là, la belle ! »