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la maison de sîdi hazam.

couteau, ne fut pour l’adroit garçon ni difficile, ni long, ni bruyant.

Dès que la porte eut été ouverte, puis, refermée derrière lui, Pointe Pescade, précédant la jeune fille, s’avança le long de la galerie en suivant le mur du patio.

Il devait être onze heures et demie du soir. Quelques clartés filtraient encore à travers les baies de la skifa. Aussi Pointe Pescade évita-t-il de passer devant cette salle pour aller prendre, à l’angle opposé, le couloir qui devait le ramener à la première cour de l’habitation.

Tous deux, après être arrivés à l’extrémité de ce couloir, le suivirent jusqu’au bout. Ils n’avaient plus alors que quelques pas à faire pour atteindre l’escalier du minaret, lorsque Pointe Pescade s’arrêta soudain et retint Sava, dont la main n’avait pas quitté la sienne.

Trois hommes allaient et venaient dans cette première cour, autour du bassin. L’un de ces hommes, — c’était Sîdi Hazam, — venait de donner un ordre aux deux autres. Presque aussitôt, ceux-ci disparurent par l’escalier du minaret, pendant que le moqaddem rentrait dans une des chambres latérales. Pointe Pescade comprit que Sîdi Hazam se préoccupait de faire surveiller les abords de l’habi-