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une poignée de main de cap matifou.

Silas Toronthal, s’entêtant dans cette idée que son silence obligerait à composer avec lui, ne répondit pas.

« Où est Sava ?… où est Sava ?… reprit le docteur, qui se laissait emporter, cette fois.

— Je ne sais !… Je ne sais !… » répondit Silas Toronthal, résolu à garder son secret.

Soudain il poussa un cri, et, se tordant sous la douleur, il essaya vainement de repousser Cap Matifou.

« Grâce !… Grâce ! » criait-il.

C’est que Cap Matifou, inconsciemment peut-être, lui écrasait la main dans la sienne.

« Grâce ! répéta-t-il.

— Parlerez-vous ?…

— Oui… oui !… Sava… Sava… dit Silas Toronthal, qui ne pouvait plus répondre que par mots entrecoupés, Sava… dans la maison de Namir… l’espionne de Sarcany… à Tétuan ! »

Cap Matifou venait de lâcher le bras de Silas Toronthal, et ce bras retomba inerte.

« Reconduisez le prisonnier ! dit le docteur. Nous savons ce que nous voulions savoir ! »

Et Luigi, entraînant Silas Toronthal hors du Stadthaus, le ramena à la casemate.

Sava à Tétuan ! Ainsi, lorsque le docteur Anté-