— Et pourquoi faire ?
— Pour voir ! »
Sarcany obéit, et il obtint la succession de lettres suivante :
hazrxeirgnohaledecnadnepednilruopessamnetnorevelessuotetseirtedzerrevnesuonsuoveuqlangisreimerpuaterptsetuot.
À peine ces lettres étaient-elles écrites, que Silas Toronthal arrachait le papier des mains de Sarcany, il le lisait, il poussait un cri. C’était lui, maintenant, que le calme avait abandonné, Sarcany en était à se demander si le banquier n’était pas subitement devenu fou.
« Mais lisez donc ! s’écria Silas Toronthal en tendant le papier à Sarcany, lisez donc !
— Lire ?…
— Eh ! ne voyez-vous pas qu’avant de composer ces mots au moyen de la grille, les correspondants du comte Sandorf avaient préalablement écrit à rebours la phrase qu’ils forment ! »
Sarcany prit le papier, et voilà ce qu’il lut, en allant de la dernière lettre à la première :
« Tout est prêt. Au premier signal que vous nous enverrez de Trieste, tous se lèveront en masse pour l’indépendance de la Hongrie. Xrzah. »