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LES NAVIGATEURS FRANÇAIS.


Ils approchent ainsi des troupeaux de cerfs. (Page 278)


l’île de France. Nos malheureux compatriotes ne devaient jamais en toucher le montant par eux-mêmes !

Partis de Macao le 5 février, les bâtiments se dirigèrent vers Manille, et, après avoir reconnu les bancs de Pratas, de Bulinao, de Mansiloq et de Marivelle, mal placés sur les cartes de d’Après, ils furent forcés de relâcher dans le port de Marivelle, pour attendre des vents meilleurs ou des courants plus favorables. Bien que Marivelle ne soit qu’à une lieue sous le vent de Cavite, il fallut trois jours pour atteindre ce dernier port.

« Nous trouvâmes, dit la relation, différentes maisons pour travailler à nos voiles, faire nos salaisons, construire deux canots, loger nos naturalistes, nos